Vitraux Majorelle à Longwy

 

A première vue, l’  » espace Jean Monnet  » n’est rien d’autre qu’une Maison de la Formation. Et pourtant… Pourtant, il abrite un trésor insoupçonné : les vitraux Majorelle.

C’est l’un des derniers témoignages du passé sidérurgique du bassin de Longwy.

 

Une activité qui en a fait la richesse et la renommée, dès 1865. Car ici, vous êtes dans l’un des berceaux de la sidérurgie longovicienne. D’un côté, vous avez l’usine du Prieuré. De l’autre, l’usine du Port-Sec. Les deux fusionnent en 1880, pour donner la Société des Aciéries de Longwy, qui fait de ce bâtiment son siège social, jusqu’en 1953.

 

C’est suite à une commande des aciéries de Longwy en 1928 que les ateliers Majorelle, alors dirigés par Alfred Lévy, fabriquent ces vitraux de style Art Déco. Alfred Lévy, peintre de formation et successeur de Louis Majorelle à la tête des ateliers éponymes à compter de 1926, a probablement dessiné les motifs qui seront réalisés par un atelier dont le nom nous reste inconnu à ce jour.

A partir de 1920, la sidérurgie était florissante et les maîtres de forge faisaient appel à des artistes renommés pour illustrer le travail des ouvriers. On a essayé, à travers les vitraux, de glorifier le travail en montrant, justement, les gestes professionnels.

Dans la cage de l’escalier principal, 27 verrières sont réparties sur quatre niveaux. Voici une vision bien stylisée d’une usine sidérurgique…

En fait, les vitraux Majorelle c’est une bande dessinée de la sidérurgie. Elle exalte l’effort des hommes au travail : on voit leur musculature, donc on a la beauté du geste qui est mise en valeur à travers ce travail de l’artiste.

Les fumées d’usines, le haut-fourneau destiné à la fabrication de la fonte, l’aciérie, le laminage,… Les étapes se succèdent et se complètent.

 

Un conseil : venez en fin de matinée, quand le soleil illumine les vitraux. Les couleurs flamboient, la palette se déploie : on en sentirait presque la chaleur de l’usine…

 

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Pour compléter :

 

http://www.nancy-guide.net/?recherche_mots=maxeville+ville-laxou.php

 

http://www.nancy-guide.net/index.php/Breves/Image-du-moment-2010/2010-10-23-:-les-vitraux-Majorelle-des-Grands-Bureaux-des-Acieries-de-Longwy

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Majorelle

 

 

Punaise américaine

Une découverte sur la table du living ! Elle cherche sans doute un refuge pour l’hiver.

 

Elle, c’est la Punaise américaine ou Punaise du pin ( Leptoglossus occidentalis), une espèce invasive originaire des États-Unis.

 

C’est une punaise brun-rouge mesurant de 15 à 20 mm ( sur les photos, diamètre du stylo = 10 mm).

 

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Elle se reconnaît facilement, d’une part au zigzag blanc qui orne les hémi-élytres, d’autre part à l’aspect foliacé des tibias postérieurs précédés de fémurs épineux.

 

Elle se nourrit des graines dans les cônes de pin, en les piquant de son rostre pour en sucer les réserves lipidiques et protéiques. Cet insecte repère les cônes et les graines à la chaleur – supérieure à celle du reste de la plante – qu’ils émettent. Il s’attaque aux pins (pin sylvestre, pin noir, pin d’Alep, pin de montagne, etc.), mais également au sapin de Douglas, à l’épicéa et au cèdre, et a été occasionnellement noté sur diverses plantes.

 

Cet insecte a été introduit accidentellement en Europe. Il a été découvert en 1999 à Vicenza dans le nord de l’Italie et a conquis depuis lors le reste de l’Europe.

 

C’est la première observation à l’état adulte dans notre jardin. Nous avons deux pins au fond de ce jardin !

 

 

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Anglais : Western Conifer Seed Bug

 

Pour compléter :

 

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Leptoglossus_occidentalis

 

http://www7.inra.fr/opie-insectes/pdf/i155didier1.pdf

 

http://www.insectes-net.fr/punaise/leptoglossus2.htm

 

http://linneenne-bordeaux.pagesperso-orange.fr/Tamisier_bull36-1.pdf

 

http://www.nina.no/Portals/0/nyheter/nje-vol57-no1-mjos.pdf

 

http://denbourge.free.fr/Insectes_hemiptera_heteroptera_Coreidae_Leptoglossus_occidentalis.htm

 

http://www.cercles-naturalistes.be/Publications/Publicationstelechargeables/2011/Erable1-2011Punaiseamericaine.pdf

 

 

Tircis

En cette fin de septembre, les papillons se font rares.

 

Ce matin j’ai surpris ce Tircis se réchauffant aux premiers rayons de soleil.

 

Pas facile à photographier car sa vue perçante vous détecte à plus de 2 mètres.

 

Mais finalement il se laisse faire, prenant même la pose.

 

 

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Pour compléter :

 

 

http://www.baladesentomologiques.com/pages/TIRCIS_papillon_adapte_a_lurbanisation-4654842.html

 

http://biodiversite.wallonie.be/fr/pararge-aegeria.html?IDD=50333929&IDC=681

 

http://www.conservation-nature.fr/Pararge_aegeria.html

 

Syrphes

Voici des syrphes occupés à butiner dans notre jardin..

 

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Parmi les diptères, les syrphes occupent une place particulière à divers titres.

À l’âge adulte, la plupart des espèces butinent sur les fleurs et participent de fait à leur pollinisation.

 

À l’état larvaire, leurs préférences alimentaires ou les milieux de vie qu’elles affectionnent en font des auxiliaires précieux de la lutte biologique autant que des indicateurs écologiques recherchés, particulièrement les espèces dont les larves vivent dans la matière organique en décomposition qui s’accumule dans les cavités des arbres en forêt (par exemple : Milesia crabroniformis, Heliophilus pendulus, etc.).

 

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Camouflés comme des petites guêpes ou des bourdons, en jaune et noir pour faire peur à leurs propres prédateurs, ils volent étonnamment vite et font aussi du sur-place.

 

Ils sont de remarquables voiliers capables d’un vol très léger pouvant être malgré tout très rapide ou au contraire complètement sur place.

C’est en contrôlant le pas de l’hélice que forme chaque aile que les syrphes arrivent à ces différents types de vols.

 

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Pour les Syrphes, certainement les insectes aviateurs les plus accomplis, un vol au contrôle parfait est ce qui rend attractif un mâle pour les femelles. Un mâle se déclare maître d’un territoire en restant exactement au même point le plus longtemps possible. Ce n’est pas facile, lorsqu’il y en a plein d’autres autours qui tentent de faire exactement la même chose.


On pourrait croire qu’il est complètement immobile alors qu’en fait il doit altérer continuellement son vol pour compenser des turbulences dans l’air. C’est une incroyable performance d’acrobate aérien, bien meilleure que ce dont nous sommes capable avec un hélicoptère. Et tout ça pour impressionner la femelle, pour lui montrer qu’il est incroyablement doué pour garder un territoire.

Chasser des rivaux qui se rapprochent trop, est un exercice épuisant. Et quand on essaie de se maintenir immobile en plein air, même le plus petit moucheron doit être écarté. Après une matinée passée à faire ceci, un syrphe mâle peut avoir perdu jusqu’à 1/3 de son poids. Pas étonnant donc qu’ils doivent faire une pause à la mi journée pour se reposer et se requinquer. Il tamponne du nectar avec des parties buccales qui prennent la forme d’un coussinet. Après avoir rempli son réservoir, le mâle retourne à son territoire pour la session de voltige de l’après midi, dans l’espoir d’attirer une femelle et s’accoupler avec elle.

Encore une fois, avec sa vue incroyable, il est capable d’apercevoir tout ce qui peut ressembler à une femelle et qui volèterait aux alentours.

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Pour compléter :

 

http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/actu/d/zoologie-video-vol-spectaculaire-syrphes-loupe-34543/

 

http://jardinonssolvivant.fr/syrphes-et-chrysopes/

 

http://ssaft.com/Blog/dotclear/index.php?post/2012/08/12/Le-vol-du-Syrphe

 

 

Lepture rouge (femelle)

Toujours dans la famille des longicornes.

 

Après vous avoir présenté le mâle, voici la femelle photographiée elle-aussi sur une fleur d’échinops.

 

C’est le Lepture rouge ( Corymbia rubra ou Stictoleptura rubra ).

 

Il existe un important dimorphisme  sexuel.

 

Le mâle a le pronotum noir et les élytres beiges. 

 

La femelle est rouge d’où le nom de  » Lepture rouge « .


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La concurrence est forte et on se dispute la fleur tant convoitée qui attire tous les butineurs du jardin.

 

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Pour compléter :

 

http://carabistouille-4.skynetblogs.be/archive/2013/07/30/lepture-rouge-7883159.html

 

http://insectesjardin56.eklablog.com/lepture-rouge-a47335724

 

http://sable.emouvant.over-blog.com/article-longicorne-lepture-rouge-79482102.html

 

http://papylou.blogs.lalibre.be/archive/2011/08/13/lepture-rouge-male.html

 

http://lejardindelucie.blogspot.be/2011/02/anastrangalia-sanguinolenta-le-lepture.html

 

http://lepetitmondedupoteag.blogzoom.fr/1218929/Corymbia-rubra-ou-Lepture-rouge-femelle/